jeudi 17 octobre 2013

texte informatif (pub) propre


Le génocide au Rwanda est un génocide qui a eu lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda. Il fut commis une guerre civile opposant le gouvernement rwandais constitué de Hutu contre le Front patriotique rwandais (FPR). Ils ont été accusés par les autorités d'être tutsi. Le 1er octobre 1990, des Rwandais du FPR décident de se regrouper et de revenir au pays à partir de l'Ouganda, et de reprendre le pouvoir par les armes. Cependant, les autorités rwandaises ont eu une double stratégie, se défendre avec l'armée contre l'agression militaire du FPR et tuer tous les Tutsis à l'intérieur du Rwanda. À cette fin, les Hutus ont eu leur objectif génocidaire envers les Tutsis.



L'ONU estime qu’environ 800 000 Rwandais ont été tués durant ces 3 mois, en majorité des Tutsis. Par le fait même, les Hutus considérés solidaires aux Tutsis ont été tués comme traitres à la cause hutue. Ainsi peut-on dire qu’en 100 jours ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire.


La discrimination entre Hutus et Tutsis a atteint un point culminant en 1994. Cette discrimination s’est construite dans la population du Rwanda à partir de 1894 (Date d'arrivée des premiers Européens et du roi tutsi du Rwanda).



Au XXe siècle, les colonisateurs allemands de l'époque croient percevoir une supériorité génétique sur les Tutsis. Selon eux, les Tutsis se distingueraient par leur intelligence et leur trait, contrairement aux Hutus qu'il considérait comme inférieurs.



Les Belges, qui héritèrent de cette colonie après leur victoire sur les Troupes de protection de l'Afrique orientale allemande à la fin de la Première Guerre mondiale, remirent aux Tutsis pour assumer l'autorité, même dans le nord-ouest du Rwanda où régnait une monarchie dominée par des Hutus. Ce choix a été encouragé par la Société des Nations qui a confié la tutelle du Ruanda-Urundi à la Belgique.



Les Tutsis sont donc les seuls à pouvoir avoir des études et la gouvernance. Étant donné que les Hutus et la petite partie de Twa sont cantonnés aux activités d'une population africaine.



Les missionnaires catholiques et protestants qui étaient aux ordres de leur autorité religieuse et pas de la Société des Nations. Ils ont effectivement ouvert des écoles pour tous les enfants africains. La formation des prêtres sera ouverte aux Hutus d'autant plus qu'aux Tutsis.



En 1931, une carte d'identité est mise par l'Administration belge pour savoir si c’est un Tutsi, Hutus ou Twa. La carte d'identité a joué un rôle sur l'origine extérieure des Tutsis à partir de 1959, discrimine les Tutsis et justifie leur élimination du pays.



Les colonisateurs allemands et leur successeur belge ont figé la structure de la société rwandaise en organisant des rapports raciaux. Lorsque le Rwanda est devenu indépendant, un renversement d'alliance se déclenche contre les Tutsis entre les colonisateurs et les Hutus. Les Hutus n'aiment pas les Tutsis, car eux seuls ont eu le droit au pouvoir durant le dernier siècle.
Les Hutus ont eu leur objectif génocidaire envers les Tutsis.


Dans les années 60, le FPR tente plusieurs retours et il a été repoussé par l'armée rwandaise. Ensuite, elle a fait des massacres dans la population tutsie qui est restée au Rwanda. En premier lieu, le massacre au Rwanda tue en 1963 entre 8000 et 12000 hommes, femmes et enfants. En second lieu, en 1972, au Burundi, un massacre de Hutus tue environ 200 000 personnes par l'armée burundaise composée en majorité de Tutsis. En 1973, le pouvoir du président Grégoire Kayibanda s'affaiblit. Compte tenu de ce qui précède, des massacres ont lieu dans des établissements scolaires alors les professeurs et élèves tutsis sont exclus des écoles. Par ailleurs, Juvénal Habyariman prend le pouvoir après un coup d'État.



Juvénal Habyarimana passe des accords de coopération militaire pour la formation de la gendarmerie en 1975. Jusqu'à la fin des années 80, les Tutsis sont limités dans leur accès aux services administratifs, mais certains hommes d'affaires tutsis bénéficient d'une liberté quand le régime a besoin d'eux. Cependant les assassinant des Tutsis restent toujours impunis.




Le 6 avril 1994, Juvénal Habyarimana et le président du Burundi et plusieurs hauts responsables du Rwanda et du Burundi ont été tués. Un missile sol-air a frappé leur Falcon 50 lors de leur atterrissage. Le lendemain les extrémistes hutus ont enlevé les éléments modérés du gouvernement et exterminé les Tutsis. Selon la première théorie, ce serait Paul Kagamé, le chef du FPR qui aurait fait l'attentat, selon la deuxième ce serait des extrémistes hutus, qui voulait faire capoter les accords d'Arusha.



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